Articles

Claudie Haigneré – Julie Payette astronautes

In Non classé on 18 août 2009 by denis355


Claudie Haigneré - Crédits : CNESClaudie Haigneré (ex André-Deshays)

Née le 13 mai 1957 au Creusot
Mariée, 1 enfant

Spationaute du CNES de 1985 à 1999
Membre du Corps des astronautes européens de 1999 à 2002
2 vols à son actif

Médecin rhumatologue, spécialiste en médecine aéronautique
Docteurès-sciences, option Neuro-Sciences
Claudie Haigneré est membre de l’Académie des Technologies.

Activités de spationaute

En octobre 1992, elle est désignée comme doublure de Jean-Pierre Haigneré pour le vol spatial franco-russe Altaïr, du 1er au 22 juillet 1993. Durant toute la mission, elle assure le suivi des expériences biomédicales depuis le centre de contrôle de Kaliningrad, près de Moscou.

Dès septembre 1993, elle assure la coordination du programme scientifique de la mission franco-russe Cassiopée en 1996, ainsi que celle des expériences françaises de la mission EUROMIR 94 (ESA). Elle est désignée titulaire du vol Cassiopée et rejoint, à ce titre, la Cité des Etoiles à Moscou le 1er janvier 1995 afin d’y suivre un entraînement complet.

Mission CASSIOPEE

Le 17 août 1996, Claudie Haigneré débute un vol de 16 jours à bord de la station orbitale russe MIR dans le cadre de la mission franco-russe CASSIOPEE. De nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques ont été menées par Claudie Haigneré, successivement expérimentateur et sujet d’expériences.

En mai 1998, elle rejoint la Cité des Etoiles comme astronaute suppléante de Jean-Pierre Haigneré pour la mission franco-russe PERSEUS qui débute en février 1999 à bord de Mir. A cette occasion, elle suit un entraînement complet d’ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz.

En novembre 1999, elle est intégrée à l’Agence Spatiale Européenne et à ce titre, rejoint le corps des Astronautes Européens situé à Cologne en Allemagne.

Mission ANDROMEDE

En janvier 2001, elle rejoint à nouveau la Cité des Etoiles pour un entraînement de 9 mois pour la mission ANDROMEDE. Cette mission du CNES, en collaboration avec les partenaires russes, permet à Claudie Haigneré de se rendre à bord de la Station spatiale internationale (ISS) en qualité d’ingénieur de bord n°1. A cette occasion, Claudie Haigneré est la première astronaute française à voler à bord de l’ISS.

Ce vol appelé " vol taxi " se fait à bord d’un Soyouz, destiné à remplacer le Soyouz amarré à l’ISS et avec lequel l’équipage revient sur Terre, après un séjour de 8 jours à bord de l’ISS.
Pendant les 8 jours à bord de l’ISS, Claudie a réalisé un programme expérimental dans les domaines de l’Observation de la Terre, de l’étude de l’Ionosphère, des Sciences de la Vie ainsi que des Sciences de la matière.

Formation

Pendant ses études, Claudie Haigneré obtient successivement son Doctorat en médecine en 1981, un Certificat d’Etudes Spécialisées (CES) de biologie et de médecine du sport en 1981, un CES de médecine aéronautique et spatiale en 1982, un CES de rhumatologie en 1984, un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) de biomécanique et physiologie du mouvement en 1986, et soutient une thèse de neuro-sciences en 1992.

Elle exerce pendant huit ans une activité médicale au sein de la Clinique de Rhumatologie et du Service de Réadaptation de l’hôpital Cochin à Paris : consultations hospitalières de rhumatologie et traumatologie sportive, techniques rhumatologiques, activités de recherche en électro-myographie et biomécanique osseuse et articulaire.

Elle travaille également pendant six ans au Laboratoire de Physiologie Neuro-Sensorielle du CNRS à Paris : définition et préparation d’expériences scientifiques dans le domaine de la physiologie humaine, en particulier expériences "Physalie" et "Viminal" intégrées au vol franco-soviétique Aragatz en 1988 avec Jean-Loup Chrétien à bord de la station MIR ; thèmes de recherche : adaptation des systèmes sensori-moteurs en microgravité.

De 1990 à 1992, Claudie Haigneré est responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale à la Division "Sciences de la Vie" du CNES à Paris, participant aux orientations de la recherche spatiale dans ce domaine, en étroite collaboration avec les laboratoires français et internationaux. Elle assure, de 1989 à 1992, la coordination scientifique de la mission franco-russe Antarès pour les expériences des sciences de la vie, lors de la préparation et du vol de Michel Tognini.

Et aujourd’hui…

De 2004 à 2005, Claudie Haigneré a exercé la fonction de ministre déléguée aux Affaires européennes, après avoir été ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies de 2002 à 2004.
Claudie Haigneré est également engagée dans un soutien à plusieurs associations de santé : les maisons de parents pour enfants hospitalisés, l’Alliance des maladies rares avec la fondation Groupama et l’association Kourir des enfants atteints de polyarthrite juvénile. Elle est d’autre part marraine de la Cité de l’espace à Toulouse, de l’Institut de myologie de la Pitié Salpétrière réalisé par l’AFM et de nombreuses écoles et promotions d’étudiants.

Décorations

Officier de la Légion d’Honneur
Chevalier dans l’Ordre National du Mérite
Ordre russe de l’Amitié des peuples
Médaille russe du courage personnel
 
 

 

Photo de Julie Payette (1963- ) Julie Payette

Droits d’auteur/Source Astronaute

Ingénieure électricienne et informatique, pilote et première Canadienne à travailler à bord de la Station spatiale internationale

En juin 1992, Julie Payette est du nombre des quatre astronautes que l’Agence spatiale canadienne a sélectionnés parmi 5330 candidatures.

Née en 1963 à Montréal, au Québec, elle y fait ses études primaires et secondaires avant de décrocher plus tard une bourse d’études au United World College (Atlantique) au pays de Galles où elle obtient, en 1982, un baccalauréat international. Selon un article de presse récent, elle aurait écrit dans l’annuaire du collège : « Un jour, je partirai dans une fusée et je ferai le tour de la Terre pour contempler le monde. » (Branswell, 1999)

Julie Payette reçoit également bien d’autres bourses et obtient un baccalauréat en ingénierie électrique (avec mention) de McGill University en 1986 et une maîtrise en science appliquée à l’ingénierie informatique de l’University of Toronto en 1990. Au cours des dernières années, plusieurs universités canadiennes lui décernaient des doctorats honorifiques.

Avant d’entrer au programme spatial canadien, Mme Payette s’est dotée d’une plage d’expérience professionnelle étendue : ingénieure-système chez IBM Canada (1986-1988); chercheuse adjointe à l’University of Toronto (1988-1990); chercheuse invitée au Laboratoire de recherches d’IBM à Zurich, en Suisse (1991); et ingénieure-chercheuse au sein du Groupe de recherche en communication parlée aux Recherches Bell-Northern à Montréal (1992). Ses travaux de recherche portent sur les systèmes informatiques, le traitement du langage naturel, la reconnaissance automatique de la parole et l’application des technologies interactives dans le domaine spatial.

Julie Payette entre à l’Agence spatiale canadienne en 1992. Après sa formation de base, elle commence à travailler comme conseillère technique dans le cadre du système d’entretien mobile (SEM), système robotique qui sera la contribution canadienne à la Station spatiale internationale. Elle crée le groupe IHM (interface homme-machine) au sein du Bureau des astronautes canadiens et travaille comme technicienne spécialisée au sein du Groupe d’étude de recherche internationale de l’OTAN (RSG-10) chargé du traitement de la parole (1993-1996).

Pendant sa période de formation au Canada, Julie Payette réussit à obtenir sa licence de pilote professionnelle et totalise plus de 120 heures en temps de vol à gravité réduite à bord de nombreux aéronefs à microgravité. En février 1996, elle obtient le grade de capitaine sur un avion à réaction militaire CT-114 à la base des Forces canadiennes à Moose Jaw, en Saskatchewan.

De 1996 à 1998, Mme Payette participe au programme d’entraînement des astronautes offert par la NASA au Lyndon B. Johnson Space Center et s’occupe des problèmes techniques liés à la robotique spatiale pour le compte du bureau des astronautes de la NASA.

Julie Payette agit comme spécialiste de mission lors du vingt-sixième vol de la navette spatiale Discovery, qui s’est déroulé du 27 mai au 6 juin 1999 et au cours duquel a lieu le premier amarrage manuel de la navette à la Station spatiale internationale. Huitième astronaute de l’Agence spatiale canadienne à voler en état d’apesanteur, elle est aussi la première Canadienne à monter à bord de la Station spatiale internationale (SSI) pour participer à son montage. Parlant de son travail à une journaliste quelques mois plus tard, elle dit : « Je sais que je suis perfectionniste, exigeante, peut-être même compulsive. Je n’y peux rien. L’important, c’est de trouver sa voie dans la vie, d’être dans son élément. C’est bien ça le mien. » (Phillips, 1999)

Julie Payette compte d’autres centres d’intérêt, notamment la course à pied, le ski, les sports à raquette et la plongée en scaphandre autonome. Elle parle français et anglais couramment et se débrouille en espagnol, en italien et en russe. En outre, elle est une pianiste, une soprano soliste et une choriste de formation.

Membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec et des Amies d’affaires du Ritz, elle fait partie aussi, depuis 1995, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG). Elle est membre de l’Académie canadienne de génie et siège au Conseil d’administration de l’United World Colleges (international).

À l’heure actuelle, Julie Payette est astronaute en chef à l’Agence spatiale canadienne, officier de liaison et membre de l’équipe de soutien de l’équipage chargé des activités de mise à l’essai de l’SSI en Russie et en Europe.

 
 

4 Réponses to “Claudie Haigneré – Julie Payette astronautes”

  1. Je viens enfin en balade sur ton espace, et pour Te lire,amitié,

  2. Merci et encore merci pour ces recherches et le temps que tu (je tutoie très facilement) as passé à concocter ce blog. J’y complète mes connaissances sur l’histoire de l’aviation féminine et je n’ai pas fini de visiter ton blog: pas encore testé tes simulateurs.N’y vois pas d’offense et ne verse pas dans les sarcasme: j’envoie le lien à ma mère (+ de 60 ans) qui a dernièrement testé un simulateur d’aterrissage en avion pour une université. Les exploits de Jacqueline Auriol entre autres ont bercé son enfance…Encore MERCI et BRAVO

  3. Bonjour, au hasard des blogs réhébergés sous WP, je passe par chez vous et je salue bien haut Claudie, ma jumelle astrologique de trois jours native du même département…
    J’espère qu’elle va bien !
    Oui je passe espérant promouvoir nos blogs WP …
    J’essaye de faire un grand tour sur la blogosphère pour stimuler les migrations, et encourager ceux qui en ont besoin, car jusqu’ici il y a eu beaucoup de déchets dans notre communauté.
    Je possède plusieurs blogs sous WP, tous référencés sous mon icône, je vous invite ainsi que tous vos amis à visiter les blogs WP en général.
    Pour cela vous trouverez des listes de liens classés en bas de page.
    Je vous invite également à faire suivre ce message en disant que les blogs WP sont très très bien, que beaucoup se sont découragés, mais que maintenant nous commençons à faire de vrais progrès et que beaucoup de blogs sont superbes !
    Bon dimanche & Bonne continuation !
    Amicalement
    *DoMica*
    Ps : Mon blog Terre & Ciel parle (entre autre) de vol libre.

  4. allo julie

Laisser un commentaire